mercredi 28 mai 2008

BD Malagasy

Ho an'izay mankafy BD dia misy ilay hoe 'kilonjy' izay vao niforona izy io.
Izaho manokana aloha dia falifaly mamaky an'ilay izy fa sady tsy aloa vola no mahatsikaiky.
Ny sary koa azo atao hoe mendrika ihany satria tena gasigasy tsara. Ka raha te hihomehy kely dia vakio ny kilonjy e. Mila misoratra anarana ianao dia tafiditra ao ary afaka mi-telécharger an'ilay izy (format pdf).
Fa manontany tena fotsiny aho hoe tsy efa fahita any amin'ny hafa daholo ve ilay tantara kely?

mercredi 21 mai 2008

Aza osena ny ondry botry!!!


Io i Kamba, zazakely herintaona, manana anabavy kambana aminy!
2o taona ny reniny ary mananon-tena izy.
Hetraketrakin'ny natiora no nahasimba ny tarehiny toy izao
Saingy matoky toa anao aho fa misy ny vaha-olàna

Ho fanampiana azy ny namana eto amin'ny blaogasyfera
dia manao antso avo hanao soroka miara milanja ho fanampiana io zaza io.

Miangavy re!

Jereo eto ny fanampim-panazavana
ikalamako, purplecorner, malagasymiray, diana de fokoblogclub

Raha te hanampy azy, mandehana ato
zaza-vavy/kamba

vendredi 16 mai 2008

J'ai testé le parc...social

Quand je vous disais que nous habitons au fin fond de la France, c'était bien vrai. Dans le petit village où je blogue, toutes les catégories sociales sont présentent ...

Les bobos fraîchement arrivés de Paris la 75 (comme Ikala il y a 4 ans donc!) occupent le "tanàna ambany ", et les 'cas sociaux' on leur a construit des immeubles HLM et des villas- cités en "tanàna ambony". Bien évidemment vu notre catégorie nous habitons la périphérie! ce que je n'aime pas ici c'est qu'on voit le bout de la ville, c'est à dire que le tour du village se fait en 20 mn (en voiture). Dès que tu arrives au bout, le nom de la ville est barré (compris sa tsy compris!) et tout de suite tu tombes sur la RN 20 et la N191 et les D37. C'est chiant!

Cette ville royale (de droite , le maire est le meilleur ami de Sarkozy) accueille des entreprises comme Faurecia, il y a aussi la company Carrefour (hyper bondé parce que c'est le seul dans le secteur et hyper cher vu qu'il n'y a pas de concurrence) et bientôt le luxe à bas prix: un Leclrec (càd que la ville s'est appauvrie).

L'avantage dans les petites villes (cela peut être un inconvénient aussi) c'est que tout le monde se connait (ton médecin tu le vois tout le temps et tu sympathises avec lui -si c'est un gynéco il vaut mieux car il connait ton anatomie le plus intime, 'ilay tsy fampiseho masoandro' (quel privilège!), tes voisins ils te disent bonjour et t'offrent un café!) , les vieux tu les croises dans la rue et ils te parlent parce qu'ils n'ont sûrement plus personne à qui discuter et toi tu n'as pas intérêt à ne pas te coiffer car on te taxera de ....pauvre, mal aimé, divorcé etc!). Ce n'est pas encore Wisteria Lane mais ça vient ça vient

Ici les catégories sociales se distinguent par des signes extérieurs... par la façon de s'habiller typiquement banlieusard, les riches essaient tant bien que mal de s'habiller chic comme les parisiens mais c'est impossible car les magasins ici c'est Tex, La Halle etc [ici pas de pub]!! Il faut faire 60 km pour trouver un 'Zara'. Ou encore par la façon de te regarder! Il ne te regarde pas vu que tu as un look pas trop sûr de ta chic-té ("izaho anie ka tsara!").
Pire, dans les parcs les enfants des bobos ne jouent pas avec toi, soit parce que tu as une tête d'étrangère soit ils te trouvent pas trop fréquentable pour l'avenir illuminé de l'enfant. Si tu tombes, tu tombes! si tu n'arrives pas à grimper sur la balancelle et bin rien à cirer t'as qu'à te débrouiller...manger des céréales, acheter Bios et protéger la planète.

Puis un jour...comme ça! Ikala a testé le parc social, la communauté de biens de la population à bas revenus, habitant les HLM, les cas sociaux de la république. Mélange de couleurs, de cultures, de saveurs. Le quartier qui sent le couscous, les merguez, le n'dole, le poulet Dg. Ici on s'habille comme on peux: des Louis Vuitton, des Chanel, des Dior...achetés non soldé s'il vous plaît- toute l'économie y passe ...mais c'est pour le bien de l'estime de soi!! puis des boubous, des sari, des lambahoany, des voiles négociés pas cher au pays.

Constatation:
Les enfants y jouent seuls sans la surveillance d'un adulte.
En bon citoyen j'ai demandé
-"elle est où ta maman?" (le gosse doit avoir 5ans)
- "Bien, chez moi!
- " et chez toi c'est où?"
- "bin là!" (elle me montre un immeuble de 10 étages- vu sur le parc et où je suis censée trouver une fenêtre ouverte car sa mère la surveille de là haut!ok quelle confiance)

Ensuite des ribambelles de gosses est venu vers Ikalapeta et Ikalapota, pour les caresser ou les porter! (C'est trop chou sauf que un des gosses avait des petits boutons partout sur le corps, j'avais pas confiance qui sait c'est peut être la galle ou la varicelle [|Jesosy o! ratsy loha be ve 'za? mifona e] Cela dit ils sont vraiment adorables car ils viennent échanger, discuter, demander, bavarder, s'asseoir ou tout simplement... nous toucher (on devait avoir une couleur particulière! hahaha) . J'avais vraiment l'impression d'être à Mada, il n'y a pas de chichi , on s'aime on s'entend bien. Suis super contente car Ikalapeta s'est tout de suite sympathisée avec ses nouvelles amies (elle ne le fait pas souvent souvent, elle doit être raciste!) et j'étais vraiment à l'aise avec eux. Ici, on s'entraide, on s'échange de prénoms, de jouets, de salives, de saletés divers -genre tes crottes de nez tu les laisses au bord du toboggan incognito. Et puis on crie, on pleure, on se fait taper, on pousse, on a le droit à tout (les gros mots ça fait partie du langage courant, "p'tin il est où Aziz avec mon vélo, je vais lui flanquer une de ces raclées à ce fils de pit' nous lance un garçon de 4ans et avec l'accent siteuplé"

Puis viens l'heure du dîner, un à un les gosses quittent le parc, les mamans arrivent avec leur poussette et hop on monte dans la 'voiture' (la poussette). Résultat: 3/4 des gosses ont un léger surpoids. De loin on entend une maman, une grande sœur qui appellent un petiot (je vous jure, c'est l'appel de la jungle. Une vraie lionne!) Pour nous, c'est aussi l'heure de partir, de quitter ce si beau monde...et je pense qu'on reviendra!

dimanche 11 mai 2008

Ny mahafinaritra aloha...

Manao inona ny ankabeazan'ny malagasy tsy miditra am'piangonana aty finda rehefa andro fety toy izao? ...Ny any an-tànana izay nianjaika mafy sy nihinana sakafo mafilotra. Maka maika aina, mijery fahita-lavitra na mamangy havana. Rahampitso mbola hiomana vao maraina handeha hitsangatsangana. Hanao picnic e, ny mahasoa aloha vao ny mahafinaritra.

R'ikala mianakavy indray anefa na dia tsy nanadino ny pentekoty aza dia nanome lanjany kokoa ilay devoly kely misy rambo manaraka azy tsy an-kijanona efa h@ fahakeliny. Maditra am-piangonana! Voatsongo lava, mivoaka rehefa toriteny, te hanandrana ilay rano menamena ao anaty vera dinety iny,( dia lasa mangalatra mihinana sy misotro tsimoramora rehefa vita ny fiangonana ka manisa rakitra ry baina sy bofy!, pour le plaisir dia arahina mofo kelin'ny jesoa, dain tsy misy tsirony orera be kay!!!) . Ny rakitra anefa amin'io tsy narotsaka fa mbola hividianana grefy sy kafe an, ty 'ngah adala ela be anie ilay fandraisana teo e!!!! Soa ihany fa tsy misy tombom-barotra enjehina na vinavina ny isan-drakitra ka tsy ho tratra mihitsy na dia tsy androtsaka an'ilay ariary zato aza. P'tite pièce symbolique ny ahy no omeko, iny ny mba fahafolon-karenako (divisez-o ny ariary zato), sady jesosy tsy nanokatra compte paypal andefasana an'izay vola voaangona akory...

Na izany aza ... resaka mandalo ny ahy fa radem' tandremo ihany...malama anie ny tany e